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Témoignages

Portrait d'un élève (Joseph)

Joseph (Élève de CM2)

Bonjour, je m'appelle Joseph Randriamanali-na Faneva et j'ai 14 ans. 

 

J'ai un petit frère, un demi-frère et une demi-soeur. Nous habitons à Ampandrianomby, à environ une heure à une heure et demie de marche de l'École de l'Espoir de Tsiadana, je suis actuellement en classe de CM2.


Mes parents sont décédés, et je vis maintenant avec ma demi-soeur et mon petit frère. Ma demi-soeur gagne sa vie en vendant de l'alcool, un travail qui ne lui permet pas de couvrir les frais de logement, de scolarité, les transports en bus et les autres dé-penses nécessaires. 

 

La vie à Madagascar devient de plus en plus difficile, nous luttons principalement pour trouver suffisamment d'argent juste pour nous nourrir. C'est pour ces raisons que nous avons choisi l'École de l'Espoir, car elle offre une éducation gratuite, ce qui nous soulage énormément.


À l'Espoir de Tsiadana, ma vie a totalement changé. Les fournitures scolaires ne me coûtent rien, nous avons un repas à la cantine chaque midi, et en cas de besoin, nous pouvons accéder à un cabinet médical. Étudier dans une infrastructure moderne est un privilège, et je me sens chanceux d'avoir été choisi. Je pense souvent aux autres enfants qui n'ont pas cette chance et qui vivent dans la rue, un environnement dangereux. Je prie pour qu'un jour, ils puissent eux aussi bénéficier de l'École de l'Espoir.


Les éducateurs nous encouragent toujours à donner le meilleur de nous-mêmes. Sans l'École de l'Espoir, nous serions probablement illettrés. Je suis conscient de ma chance et je travaille dur pour réussir. Je m'engage à faire tout mon possible pour réussir à l'examen du CEPE cette année, et je souhaite poursuivre mes études jusqu'à obtenir le plus haut diplôme possible et trouver un bon travail pour aider ma famille.


Nous vivons tous dans une seule pièce, et le soir, il est difficile de faire mes devoirs car la nuit tombe tôt et nous n'avons pas d'électricité. Malgré ces problèmes, je continue de faire de mon mieux. 


Maintenant je profite de remercier LA SETAM parce que avec son activité d’aider les pauvres, je peux étudier et j’espère que je peux atteindre mon objectif. J’ai l'espoir pour mon avenir et j’ai envie de réussir pour aider ma famille et mon pays. Je sais que la France est loin mais je vous remercie pour ce que vous faites pour nous.

Portrait d'un membre de l'association (Edwina)

Edwina
(membre de la SETAM)

Je m'appelle Edwina et je suis originaire de Diego, ville située au nord de Madagascar où j'ai passé ma jeunesse et commencé ma carrière comme enseignante. Sur la photo, je suis devant mon mari avec qui je me suis marié à Madagascar dans les années 90.


Arrivée en France en 2002 et mère de cinq enfants dont l’ainé est médecin sur la ville d’Angers et la petite dernière à la faculté de Lorient, j'ai récemment été introduite à l'association SETAM par Marie, une adhérente enthousiaste qui m'a fait découvrir le soutien apporté aux enfants défavorisés de mon pays natal.


Lors de ma visite à l'école de l'espoir, le vendredi 17 janvier de cette année 2025, j'ai été très agréable-ment surprise par la qualité de l’accueil que nous avons reçu ainsi que par la qualité de  l'enseignement et l'environnement éducatif offert aux enfants. 

 

L'école, extrêmement propre et bien tenue, accueille des classes mixtes de plus de 30 élèves dans une ambiance sereine et propice à l'éducation. Les élèves y sont respectueux et bien éduqués, ce qui témoigne de l'excellence de leur encadrement.


Je me permets de dire dans ce petit témoignage que le niveau de français des élèves reste moyen. Cela s’explique en partie par le fait qu’ils vivent dans des familles pauvres qui ne parlent que très peu français. Il leur est donc plus facile de parler en malgache qu’en français. Je sais que lorsque j’ai appris le français, j’ai beaucoup travaillé notamment par la conversation. Il est donc important qu’ils continuent à renforcer la pratique de la langue française à travers des conversations quotidiennes et l'écoute régulière d'histoires racontées par les enseignants.

 

Cette approche immersive aiderait les élèves à mieux maîtriser le français au niveau de la conversation, essentiel pour la poursuite de leurs études au lycée et au-delà.


Les élèves et l'équipe éducative m’ont dit qu’ils étaient profondément reconnaissants pour tout le soutien apporté par les donateurs de SETAM. Ils tiennent à exprimer leur gratitude à tous ceux qui contribuent à leur éducation et à leur bien-être, soulignant combien cet engagement est crucial pour leur avenir.


Je recommande vivement à tous de continuer à soutenir SETAM. Investir dans cette école change réellement la vie de nombreux enfants en leur offrant non seulement une éducation et un repas quotidien mais aussi l'espoir d'un avenir meilleur.


Si vous lisez ces lignes, n'hésitez vraiment pas à parler de SETAM autour de vous et à essayer de trouver de nouveaux donateurs. Quand on sait que 10 euros par mois permettent à 1 enfant d’être scolarisé, chaque contribution compte et peut faire une différence significative dans la vie de ces enfants.


Je suis vraiment ravie de mon expérience. N’hésitez pas à passer visiter cette école si vous allez à Madagascar.


En toute amitié, Edwina

Portrait d'une ancienne élève (Francia)

Francia
(ancienne élève
à l’école de l’Espoir)

Bonjour, je suis Francia. J’ai été à l’école de l’Espoir depuis la classe de 8e (CM1) jusqu’à la classe de 3e. C’est grâce à ma grand-mère que j’ai pu venir dans cette école, car c’était l’une des cuisinières que M. Serge a embauchée. Je suis dans une famille qui est à la limite de la pauvreté, j’ai une grand-mère et une mère et pas de père et la vie, ma vie, n’était pas facile.

 

À l’école de Tsiadana, j’ai appris le meilleur parce que les enseignants donnent leur meilleur, leur tout pour que l’on devienne quelqu’un de bon, une bonne personne plutôt. Après mon cursus à l’Espoir de Tsiadana, j’ai pu continuer mes études, car j’avais de bonnes bases et Mr Serge a pu m’aider jusqu’à ce qu’il décède.

 

En ce moment, j’ai réussi à obtenir une licence en gestion et c’est vraiment grâce à l’école de l’Espoir de Tsiadana que j’ai pu y arriver.

 

Je voudrais vous remercier pour tout, merci pour votre aide et merci aussi pour l’avenir.

Guy Pedron
(Ancien membre du CA)
et Energy Assistance France

Nous avions une mission d’électrification du centre de santé d’Andranambomaro situé à l’est de Madagascar.

Nous avons profité de notre passage à Tananarive pour visiter l’école de l’Espoir. Soeur Valérie, qui vient de prendre les fonctions de coordonatrice à l’école nous a accueilli et remis une valise de différents articles destinés à la vente de fin d’année à Auray. 

 

Nous avons profité de cette visite à l’école pour revoir l’électrification de la salle de spectacle. Ce travail pourra être réalisé lors d’une prochaine mission à Madagascar. 

 

Une fiche d’intervention a été établie avec soeur Valérie. Des médicaments ainsi que des clefs USB ont été remis à la directrice de l’école. La visite de l’école nous a laissé une très bonne impression.

Thomas et Marie
(étudiants ayant fait du volontariat, soit du soutien scolaire à l'école de l'espoir)

Nous sommes Thomas, 25 ans, et Marie, 21 ans. Tous les deux étudiants en pause dans notre parcours, nous avions envie de vivre une expérience humaine forte, de nous sentir utiles et d’ouvrir notre regard sur une autre réalité. C’est ce qui nous a menés jusqu’à l’École de l’Espoir de Tsiadana, à Antananarivo, pour une mission de 2 mois pour Thomas, et 3 mois pour Marie, avec l’association SETAM.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement par les enfants et les enseignants, qui sont très vite devenus nos collègues ! Nous avons directement été plongés dans le bain puisque nous avons dû remplacer un prof absent dès le premier jour. Nous avons rencontré nos premières difficultés avec les élèves qui ne parlent que très peu français et qui sont très timides. Mais après quelques cours, nous avons commencé à trouver nos marques et nous avons réussi à développer des méthodes pour échanger avec les élèves malgré la barrière de la langue. Après les vacances de Pâques, durant lesquelles nous avons donné des cours aux étudiants d’Objectif Lycée, les choses sérieuses ont commencé puisque nous avons reçu notre emploi du temps définitif.

Nos journées sont bien remplies : nous donnons trois ou quatre cours de deux heures tous les jours, et durant les temps plus informels nous avons mis en place un atelier lecture et un atelier théâtre. Ces deux derniers ont l’air de particulièrement ravir les enfants, qui n’ont que rarement l’occasion de s’évader par la lecture ou de s’exprimer à travers des activités créatives. En dehors de ces temps scolaires, nous passons le plus clair de notre temps à jouer et à discuter avec les enfants.

Tous ces moments de partage nous ont permis d’apprendre à mieux connaître les enfants, qui nous font désormais confiance ! Nous avons tissé de réels liens avec eux, si bien que certains nous ont raconté leurs histoires personnelles, aussi bouleversantes qu’inspirantes. Cette confiance nous oblige et nous demande d’être investis à chaque instant. En raison de ce rythme très intense, chaque journée est plus mémorable que la précédente !

Nous avons également eu l’occasion de rendre visite à plusieurs familles d’élèves. Ces rencontres sont toujours très poignantes parce qu’elles nous font réaliser à quel point, en dehors de l’école, les élèves ont une vie compliquée : ils vivent souvent avec 5 ou 6 autres membres de leur famille dans des maisons de 3 ou 4 mètres carrés, qui sont construites en partie avec de la tôle et des bouts de tissus, où il n’y a ni eau courante ni électricité.

Malgré leurs extrêmes difficultés, ces enfants sont des enfants comme les autres : ils adorent jouer, danser, chanter…
Le panache et les marques d’esprit dont ils font preuve au quotidien nous impressionnent énormément. Nous sommes toujours étonnés de voir à quel point ils s’impliquent dans les exercices ludiques que nous leurs proposons. Comme cette fois où nous avons demandé aux élèves de 4e de rédiger une lettre d'amour à la manière d’Aragon et qu’ils ont tous fait l’exercice avec beaucoup de sérieux ! Ou cette fois où nous leur avons fait  faire un concours de conjugaison et que leur esprit de compétition laissait finalement transparaître beaucoup de camaraderie entre eux ! Ces instants nous rappellent chaque jour que notre présence a un sens.

Ce que nous retenons, c’est avant tout l’intensité des liens humains. Nous avons découvert une autre manière d’enseigner, de transmettre, d’écouter. Cette mission nous transforme peu à peu : elle nous apprend à ralentir, à faire confiance, à vivre avec l’essentiel.

Nous repartirons changés, avec une profonde admiration pour le travail quotidien de l’équipe de l’école, et une gratitude immense envers les enfants, pour leur accueil, leur énergie, et leur générosité.

🙏 Merci à l’association SETAM de rendre possible cette aventure. Merci à tous les donateurs et soutiens qui permettent à l’école de l’Espoir de continuer à porter si bien son nom.  Nous pouvons vous garantir avec une profonde sincérité que vos dons ont énormément de sens ici !

Vous pouvez contacter Marie et Thomas aux adresses suivantes :
mme.perrotmarie@gmail.com
thodep56@gmail.com

 

Portrait de la vice présidente de SETAM (Hermine Ramarolahy)

Hermine Ramarolahy
(Vice présidente de SETAM)

Bonjour à toutes et à tous,


Je suis Hermine, membre de la SETAM depuis 2002.

Je viens de rejoindre le CA de l’association en tant que vice présidente à la demande des membres
de l’ancien bureau de l’association.


Je suis née à Madagascar dans la petite ville de Antalaha située au nord est du pays. C’est la capitale de la vanille mais ce n’est pas une région riche
comme on pourrait s’y attendre. Je me rends souvent à Madagascar car j’y suis très attachée. A l’école de ma petite ville d’Antalaha, les enfants n’ont pas grand-chose, peu de matériel que ce soit pour les élèves ou les professeurs. 

 

Les remplacements ne se font pas toujours quand un professeur est absent et les élèves peuvent rester longtemps sans rien apprendre. Dans les familles, les petits bras sont indispensables et tout le monde aide ses parents pour les travaux à domicile, la pêche ou les champs. 

 

L’école n’est pas gratuite. Pour aller de la capitale Antananarive jusqu’à Antalaha, j’ai mis 3 jours en voiture. L’état des routes est déplorable et nous devions souvent nous arrêter. Les inondations, très fréquentes une partie de l’année, abîment les routes qui deviennent très difficiles. Comme le réseau routier n’est pas très dense, il a fallu faire un grand détour par le nord avant de redescendre vers le sud est. 

 

Sacrée aventure déjà que d’arriver jusque dans ma famille. Je vous avoue que j’ai pris l’avion pour redescendre à la capitale. 

 

Lorsque je suis arrivée dans l’école de l’Espoir, j’ai été impressionnée par la différence qui existe entre l’extérieur et l’intérieur de l’école, comme si j’étais entrée dans une bulle. Les locaux sont bien
entretenus, il y a des enfants partout et l’équipe enseignante est bien présente.
 

 

J’ai concentré mon cours séjour à visiter les ateliers où sont inscrites les jeunes filles et la cantine. L’accompagnement est très bien fait et les jeunes filles arrivent en grande partie à trouver un travail lorsqu’elle sorte des ateliers de l’école.

La cantine est un endroit qui m’a subjugué. Il y a une équipe solide pour préparer quelques 850 repas chaque midi. Le réfectoire, qui fonctionne comme un self arrive à faire manger ces 850 personnes en un laps de temps record de 2 heures environ. Chapeau bas…

 

Je suis très fière d’avoir pris des responsabilités
au sein de la SETAM et je fais également partie de 2 autres associations qui ont pour but de financer des
projets à Madagascar :
Valiha amitié France Madagascar (danses) et Madava pondi.
Nos 3 associations et objectifs Lycée ont de beaux projets à mener pour ce beau pays qu’est Madagascar. 

 

Merci à toutes et à tous de continuer à nous aider.

Portrait d'un parent d'élève (Joseph Aurélien R.S)

Joseph A.R.
(Parent de 3 élèves)

Père de 3 élèves à l’école Espoir de Tsiadana. Une de mes filles a eu son Brevet il y a quelques années et elle travaille actuellement comme femme de ménage confirmée et sa situation sociale s’améliore. Vu la réussite scolaire de Marinah (l’ainée), nous avons décidé d’inscrire les cadettes à l’Espoir. Auparavant, mon patron nous a aidé pour la scolarisation de nos filles mais malheureusement, il a quitté la ville et j’étais sans emploi.

 

L’Espoir est la seule solution pour nos enfants. Les deux sœurs de Marinah sont en classe

de 4ème maintenant. Elles sont très intelligentes et sages grâce à l’éducation reçue à l’Espoir. Pour mes filles, la formation en informatique et très bénéfique, c’est une chose difficile d’en avoir pour les familles comme nous.

 

Merci aux honorables bienfaiteurs, merci aux sœurs et aux enseignants. Merci à tous les éducateurs. Grâce à l’Espoir, l’avenir de nos enfants sera meilleur que pour leurs parents. »

Portrait d'un parent d'élève (Viviane Poninarisoa)

Viviane P.
(Parent de 3 élèves)

Nous avons inscrit nos enfants à l’Espoir de Tsiadana car c’est la seule école de notre quartier à la hauteur de nos moyens et qui assure convenablement la scolarité de nos enfants. 

 

Nous sommes une famille dans une situation précaire. Mon mari travaille la terre (un tout petit espace) et je suis vendeuse de légume. Nous n’avons pas les moyens de payer des écolages pour nos enfants alors nous avons choisi l’Espoir. 

 

Notre fille aînée a fait ses études dans cette école. Elle était parmi les meilleur élèves. Actuellement, elle est en classe de Terminal série C. Elle va avoir son baccalauréat scientifique. Son frère est toujours à l’Espoir. 

 

Pour nous, cette école est une grande aide. Avec les modiques participations à la rentrée et les frais de cantine à la portée de nos moyens, nos enfants ont une bonne éducation et une bonne prise en main avec les Soeurs et tous les éducateurs. 

 

Merci de nous avoir donner un bel avenir.

Que Dieu vous bénisse, vous et votre famille. Longue vie à l’Espoir.

Portrait de la présidente de l'association (Mme Cinthia)

Mme Cinthia
(Présidente de l’association de l’école de l’Espoir)

Nous sommes là pour les familles. Nous sommes présents toute la journée avec les jeunes. Il y a 2 jours, il y a une petite fille de la classe de CE2 qui a perdu sa maman. Elle n’a déjà plus de père. Maintenant, elle n’a plus ni père ni mère et c’est très dur. L’école était là pour apporter tout notre soutien moral au reste de la famille et apporter ce qu’on pouvait donner à cette famille. Cela nous touche beaucoup de voir ce qui se passe autour de nous.

 

C’est la réalité de l’Espoir et depuis quelque temps, cela devient plus grave. On ne sait plus si c’est parce que la vie autour de nous est si dure ou si c’est autre chose... Ces élèves, qui sont issus de familles nécessiteuses, ont de plus en plus une vie sociale très délicate, isolées de tous. Et l’Espoir est là pour les soutenir, nourrir les enfants, leur redonner le sourire.

 

Mais l’école de l’Espoir n’est rien sans la SETAM et sans les sœurs. C’est grâce à vous que nous avons le courage de continuer notre travail au jour le jour.

 

Merci aux bienfaiteurs, aux donateurs.

Mr Mbyne
(Surveillant général à l’école de de l'espoir)
et Mr Georges
(Enseignant à l’école de de l'espoir)

Voici notre histoire, avant et après l'entrée à l’Espoir nous sommes 6 : 5 garçons et une fille. Le plus grand « Mbyne » a 14 ans et le plus petit « Mampionona » a 1 an. Nos parents nous ont abandonnées

A l’époque : Mr Serge ou « ZOKIBE » (grand ainé) a rendu visite dans notre maison en bois et il nous a proposé de partir avec lui à Tsiadana pour jouer au ballon et il nous a donné des repas et des soins.  ZOKIBE est notre chance que Dieu nous donne donc nous croyons à lui et partons avec lui à l’ESPOIR en 1996. Il a tenu parole, il nous a donné des repas, des vêtements et nous avons eu du temps pour jouer au ballon. 

 

Après, il y a une femme qui s’appelle Maman Paulette à Tsiadana qui a perdu toute sa famille et elle n’a que 6 lapins à nourrir, elle travaille à l’ESPOIR comme cuisinière. Un jour elle vient de pleurer et dit à ZOKIBE  qu’une personne a volé tous ses lapins et ZOKIBE  l’a répondu ne pleure pas car je vais te donner d’autre lapins c’est là que ZOKIBE nous a présentés à elle et il a dit voici les 6 lapins que je veux te donner et elle est très contente et accepté.

Donc à partir de la, c'est Maman Paulette que nous avons considéré comme « Maman » et ZOKIBE (Serge) comme « Papa ».

A l'époque, l'ESPOIR n’a pas encore d’école donc ZOKIBE a envoyé les deux premiers, moi Mr Mbyne et mon frère Ficar dans un centre professionnel d’Ivato en ouvrage métallique et aluminium.
Les 4 autres restent à l’ESPOIR pour apprendre à lire et à écrire et ZOKIBE à pris toutes les charges.

 

Donc après plusieurs années nous sommes tous devenus grands. Notre Maman Paulette est morte en 2005 à l'âge de 73 ans. Après ça ZOKIBE est parti aussi en France en 2011 et il est mort en 2017 à l’âge de 74 ans. Donc à partir de là nous avons continué tout seul notre route, et notre vie.

Voici donc notre situation de vie d’aujourd’hui grâce à l’aide de ZOKIBE et de l’ESPOIR.

- Le 1er Mr Mbyne (42 ans) animateur éducateur et sur-veillant général à l’ESPOIR.
Marié avec 3 enfants.

- Le 2ème Ficar (40 ans) Éducateur au centre Don Bosco Ivato Marié avec 3 enfants.

- Le 3ème Georges (37 ans) il est devenu enseignant à l’ESPOIR Marié avec 2 enfants.

- Le 4ème Patrick (35 ans) a eu son Baccalauréat et il est devenu sapeur-pompier de Tananarive. Marié avec 2 enfants.

- La 5ème Esther (33 ans) a eu son diplôme professionnel en coiffure et esthétique.
Marié avec 3 enfants.

- Le 6ème Mampionona ( 28 ans ) est distributeur chez TELMA. Marié avec 1 enfant.

Voilà notre témoignage de vie avec ZOKIBE et l’ESPOIR. Notre difficulté d’aujourd’hui c’est que nous n’avons pas encore d’habitation stable car nous louons encore des maisons et très chères.

Merci beaucoup.

Mr Mbyne et Georges

* zoki- : signifie « aîné » ou « grand frère/sœur »
-be : un suffixe qui signifie « grand » ou « très ».

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